Date: 18/12/2012
Le Secrétaire général de l’Organisation de Coopération islamique (OCI), le Prof. Ekmeleddin Ihsanoglu a demandé aujourd’hui 18 décembre 2012 que le tourisme de santé ne soit pas l’apanage des personnes aisées qui peuvent s’en offrir, invitant à ce qu’il soit à la portée de toutes les bourses et à des prix abordables pour toutes les couches des populations dans les Etats membres. On peut, a-t-il dit, maximiser les gains de la santé lorsque le tourisme de santé ne se focalise pas seulement sur la niche supérieure du marché du tourisme mais couvre tous les créneaux et segments de ce marché. C’est ce qui ressort du message adressé par le Secrétaire général à la 3ème conférence sur le tourisme de santé, tenue dans la ville de Machhad, République islamique d’Iran, les 18 et 19 décembre 2012. Le Secrétaire général a affirmé que parmi les motifs d’encouragement dans cette conférence, figure précisément cette tendance croissante qui montre que les partenariats locaux et régionaux sont en plein boom et que la participation des secteurs public et privé est de plus en plus patente. Et de préciser que la promotion de la santé est au cœur de la politique de l’OCI. Celle-ci a, en effet, lancé par le biais du département de la science et de la technologie, plusieurs programmes et activités destinés à habiliter les Etats membres à dispenser des prestations de santé de qualité à leurs citoyens. « Nous sommes toutefois conscients, a-t-il ajouté que nos Etats membres se trouvent à des stades de développements différentes et qu’alors que certains d’entre eux sont capables de réponde adéquatement aux besoins de santé de leurs ressortissants, il en va tout autrement dans le cas de nombreux autres ». D’où l’importance de promouvoir le tourisme de santé dans nos Etats membres et de le rendre accessibles à leurs ressortissants qui d’ordinaire, n’ont pas d’autres choix que d’aller solliciter les soins médicaux à l’étranger et le plus souvent ne peuvent faire autrement que d’opter pour les pays occidentaux ou bien pour d’autres destinations comme l’Inde, l’Afrique du Sud, la Thaïlande et la Chine. Le Secrétaire général a, par ailleurs, rappelé que le concept de santé implique bien plus que le simple traitement des maladies. Il comprend aussi le bien-être général de la population, ce qui motivera les Etats membres à développer l’infrastructure nécessaire et de mobiliser les ressources requises. Et d’ajouter que la disponibilité d’une infrastructure de santé, constitue un critère important qui détermine le choix d’une destination de vacances. Cette dimension va dans le sens de l’agenda économique de l’OCI pour stimuler le développement économique et social de ses Etats membres.