Organisation de la Coopération Islamique
La Voix Collective du Monde Musulman

Discours De S.E. Le Prof. Ekmeleddin Ihsanoglu, Secrétaire General De L’OCI A La Réunion Annuelle De Coordination Des Ministres Des Affaires Etrangères De L’OCI

Date: 24/09/2010

Siege Des Nations Unies, New York 24 Septembre 2010 Messieurs les Ministres, Excellences, Mesdames et Messieurs, C’est un grand honneur pour moi de vous rencontrer et de vous souhaiter la bienvenue à cette réunion annuelle de coordination des Ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’OCI. Qu’il me soit permis tout d’abord d’exprimer nos sincères remerciements et notre gratitude à la République du Tadjikistan pour avoir abrité et organisé avec succès la 37ème session du conseil des Ministres des Affaires étrangères, en mai dernier à Douchanbé. Des décisions et des résolutions majeures ont été adoptées durant cette session et ont permis de faire avancer nos initiatives conjointes. Nous fondons de grands espoirs sur le leadership du Tadjikistan pour poursuivre ces efforts au service de la Oummah et pour consolider les liens de solidarité et de coopération entre les membres de la grande famille des Musulmans à travers le globe. Nous pensons que la réunion de Douchanbé a marqué le prélude d’un rôle plus agissant sur les causes du monde musulman de la part des Etats membres de l’OCI appartenant à l’Asie centrale. L’année prochaine, la 38ème session du CMAE sera organisée à Astana, capitale de la République du Kazakhstan, où nous espérons également pouvoir bénéficier du rôle actif que joue le Kazakhstan sur la scène internationale. Messieurs les Ministres, Excellences, Avant d’aller plus loin, permettez-moi d’évoquer une question qui nous préoccupe tous et qui appelle une attention et une action immédiate de notre part. Comme vous n’êtes pas sans le savoir, le Pakistan est confronté au pire désastre naturel que ce pays n’ait jamais connu. Les pluies catastrophiques de la mousson ont submergé une très grande partie du territoire et saccagé plus de 4 millions d’hectares de riches terres arables. Plus de 20 millions de personnes ont été touchées par cette calamité et plusieurs millions d’entre ont été réduits au statut de sans abri. Les perspectives immédiates s’annoncent des plus déprimantes. Certains rapports indiquent en effet que cette catastrophe risque de provoquer l’effondrement total de l’économie pakistanaise, qui a déjà essuyé des pertes estimées à plus de 43 milliards de dollars. En outre, les paysans ne pourront pas aller cultiver leurs champs avant un bon bout de temps et le pays fait face à une triple menace en termes d’approvisionnement alimentaire, sachant que les semences, les récoltes et les sources de revenus ont été totalement annihilées. La conséquence en est que le Pakistan a urgemment besoin d’une opération de secours humanitaire colossale et à une échelle sans précédent. Depuis le 1er jour de ce désastre, j’ai pris plusieurs mesures pour mobiliser des appuis et sensibiliser l’opinion publique dans les Etats membres à l’extrême gravité de la chose. J’ai visité le Pakistan à la tête d’une délégation de l’OCI et co-organisé avec le gouvernement pakistanais une réunion d’urgence pour les organisations humanitaires des Etats membres, le 29 août 2010 à Islamabad. Les délégations participantes ont promis de fournir approximativement l’équivalent d’un milliard de dollars, dont 700 millions réattribués par la BID aux projets de reconstruction des zones sinistrées. J’aimerais remercier ici tous les États membres de l’OCI qui ont participé à ces efforts, avec des remerciements spéciaux et un hommage particulier au Royaume d’Arabie Saoudite, dont la contribution l’a placé en tête de liste des donateurs aussi bien à l’échelle du monde islamique qu’à celle de toute la communauté internationale. Compte tenu de la situation encore précaire dans les régions affectées par les inondations du Pakistan, je voudrais vous inviter à poursuivre votre généreuse assistance au Pakistan, sachant que le poids de ces efforts de reconstruction et des séquelles de ce désastre continueront à peser sur les épaules du peuple pakistanais pour encore longtemps. Messieurs les ministres, Excellences, Mesdames et Messieurs A l’heure où nous nous réunissons pour examiner et coordonner nos positions concernant les thèmes inscrits à l’ordre du jour de l’assemblée générale des Nations unies, nous sommes bien conscients du fait que certaines questions pertinentes qui interpellent le monde musulman n’ont guère connu de changement ni de progrès. Au niveau politique, et comme le veut la coutume, les questions de la Palestine, de l’Irak, du Jammu et Cachemire, de la Somalie, de la Bosnie-Herzégovine et du Sierra Léone, sont traditionnellement examinées par des groupes de contact spéciaux, composés d’un certain nombre d’Etats membres de l’OCI. Chacun de ces groupes de contact doit préparer un rapport sur ses délibérations et le soumettre à votre réunion. Pour ce qui concerne l’Afghanistan, j’aimerais vous éclairer sur les derniers développements enregistrés depuis la conférence de Douchanbé. Nous sommes ainsi sur le point d’ouvrir un bureau de l’OCI à Kaboul, avec la coopération de l’Afghanistan et le soutien des Emirats arabes Unis. Excellences, Mesdames et Messieurs, Des décisions internationales majeures sont débattues et adoptées ici au cours de ce forum onusien. Compte tenu de l’importance numérique des pays de l’OCI, nous réalisons parfaitement que nous avons les moyens d’influencer les votes dans maints domaines. Je pense qu’il est temps pour nous de nous servir rationnellement de ce pouvoir. J’ai reçu des demandes de plusieurs Etats membres qui insistent sur l’impératif de solidarité au moment de voter sur des questions fondamentales et importantes pour le monde musulman. Cette solidarité doit être scrupuleusement respectée et tout vote non conforme devra être appréhendé de manière très sérieuse. Dans cette conjoncture décisive, il est impératif d’appliquer la décision prise voilà quelques semaines à peine par votre conférence de Douchanbé autour de ce sujet important qui fait l’objet de la résolution n° 41/37/POL. Le paragraphe 1 du dispositif de cette résolution énonce en substance : « REAFFIRME la nécessité prioritaire, conformément à la charte et le programme d’action décennal, de promouvoir la coopération et la coordination entre les Etats membres au sein des Nations unies et des autres foras internationaux et multilatéraux en vue de l’adoption de positions et de votes unifiés concernant les résolutions soumises au nom de l’OCI ou vis-à-vis desquelles l’OCI a pour une position commune aux fins de promouvoir les objectifs et les principes de l’OCI de même que les intérêts partagés du monde islamique. » Mesdames et Messieurs, Le monde musulman est en train de traverser une conjoncture éprouvante et d’une difficulté inouïe. Nous faisons en effet face à des défis colossaux et sommes confrontés à de terribles écueils. L’islam et les Musulmans sont attaqués de toutes parts et l’islamophobie se répand et prend les proportions d’un mal rampant et de plus en plus pernicieux. Une véritable pandémie de diffamation de l’Islam est en train de gangrener de vastes pans de la société européenne et américaine. Ce fléau érode peu à peu les droits humains des Musulmans. Chaque jour qui passe, des campagnes de discrimination orchestrées par des groupes islamophobes et marginaux, et qui se nourrissent d’une véritable paranoïa par rapport aux Musulmans extrémistes, viennent attiser l’hostilité et les préjugés à l’égard de l’Islam et des Musulmans en général. La codification et l’institutionnalisation de l’islamophobie avancent à grands pas et de nouvelles lois et de nouveaux règlements islamophobes sont fréquemment édictés. Le Secrétariat général de l’OCI fait de son mieux pour parer à la situation mais la tâche est herculéenne et dépasse de beaucoup ses modestes capacités. Nous avons besoin des efforts conjugués de tous les Etats membres pour conjurer cette menace. C’est pourquoi je crois fermement que la question de l’islamophobie doive figurer en bonne place sur l’agenda de tous les Etats membres à chaque fois qu’ils sont appelés à traiter avec leurs interlocuteurs occidentaux. Le Conseil de l’Europe lui-même a considéré qu’il était de son devoir de mettre en garde l’Europe contre les excès et les abus visant les Musulmans et l’Islam. Dans sa dernière résolution en date, adoptée le 23 juin 2010, le Conseil de l’Europe avait déclaré (et je cite) : « l’Assemblée invite les Etats membres européens à remédier efficacement à l’exclusion sociale et économique des Musulmans et des autres minorités en Europe, à les protéger contre la discrimination à laquelle elles font face tous les jours et à leur garantir un meilleure accès aux moyens de recours légaux lorsque leurs droits sont violés », (fin de citation). Au cours des quelques semaines à venir, nous allons voter notre résolution sur la diffamation des religions. Nous avons toujours appelé au dialogue entre les civilisations et nous n’avons jamais eu l’intention de faire de cette résolution sur la diffamation des religions un champ de bataille avec les pays occidentaux. Nous sommes encore engagés dans des discussions sur cette question et notre espoir le plus sincère c’est de trouver une plateforme commune qui nous permettrait de déboucher sur un consensus auquel toutes les parties concernées n’hésiteront pas à souscrire. D’un autre côté, il nous faut trouver une solution pour aplanir les obstacles à la convocation du second tour de la réunion ministérielle du forum OCI-UE, organisé en février 2002 à Istanbul. Messieurs les Ministres, Excellences Mesdames et messieurs, Au cours de ces cinq dernières années, les activités du secrétariat général de l’OCI n’ont cessé de s’étoffer et de se diversifier. Des approches innovantes pour mieux accomplir notre mission ont été introduites et la performance en a été sensiblement améliorée au service des causes et des préoccupations des Musulmans. Au plan extérieur, nous continuons à mener une campagne de relations publiques élargies avec les pays occidentaux, y compris à travers les visites, les conférences et les réunions propices à l’interaction avec les officiels et les décideurs occidentaux de même qu’avec les représentants de la société civile, les ONG, des Thinktanks, les académiciens et l’intelligentzia. Nous avons ainsi renforcé notre relation et notre partenariat avec l’alliance des civilisations. Après avoir signé un mémorandum d’accord avec l’Alliance, nous avons organisé une réunion spéciale sur l’islamophobie en marge de la session annuelle de l’AdC, qui s’est déroulée il y a quelques semaines à Rio de Janeiro. Nous avons également organisé un évènement spécial similaire sur l’islamophobie en marge de la réunion ministérielle annuelle de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), qui s’est déroulée au Kazakhstan au mois de juin passé. Nous avons accompli une véritable percée dans nos rapports avec les Etats-Unis. Au cours de ces cinq dernières années, nous avons établi des canaux de communication et tenu des réunions avec les ThinkTanks, les institutions politiques et les centres de recherche américains. Ce faisant, nous avons cherché à projeter une image crédible de l’OCI en tant qu’interlocuteur digne de confiance sur la scène mondiale. Le résultat en a été que je fus invité personnellement par le Département d’Etat américain à la tête d’une délégation de haut rang de l’OCI pour débattre des questions pertinentes à la relation entre les Etats Unis et le monde musulman. Quelques mois plus tard, la Secrétaire d’Etat Hilary Clinton a effectué une visite inédite au siège de l’OCI à la tête d’un groupe de hauts responsables américains, dont l’envoyé spécial du président Barak Obama auprès de l’OCI. Sur la scène économique, nous avons accompli des avancés considérables grâce aux efforts louables et vigoureux déployés par le COMCEC, lequel est en train de remplir ses tâches avec le maximum de diligence et de zèle, en coopération avec les institutions compétentes de l’OCI. Voilà quelques semaines, nous avons célébré l’entrée en vigueur du statut de l’Institut de Normalisation et de Métrologie pour les Pays Islamiques (SMIIC). Cet institut, qui est appelé à créer et à harmoniser les normes et les mesures en usage dans les Etats membres, va faire passer le processus d’intégration socioéconomique figurant à l’agenda de l’OCI au palier supérieur. Il est appelé aussi à promouvoir efficacement et à faciliter les échanges commerciaux intra-communautaires. Dans ce contexte, je suis heureux de vous informer que le volume de ces échanges intra-OCI a augmenté dans des proportions substantielles et a même plus que doublé depuis 2005, en passant de 271,45 milliards de dollars à 551 milliards en 2008. Nous avons également réussi à élaborer le cadre nécessaire pour un régime commun de préférences commerciales avec l’entrée en vigueur en février 2010 du Protocole sur le Tarif Préférentiel (PRETAS). Grâce à cette avancée, nous avons entrepris lentement mais surement de jeter les bases d’un système économique intégré de l’OCI. Au plan politique, je me bornerai à évoquer uniquement la question de la ville d’al-Qods où la situation se dégrade de manière dramatique et où les choses semblent aller de mal en pis. La situation dans cette ville appelle une prise de position ferme et unie de la part de tous les pays musulmans pour enrayer la campagne de judaïsation de la cité et en préserver l’identité cultuelle et historique. Nous avons entrepris de financer certains projets prioritaires dans les secteurs vitaux de la ville sainte et au profit de ses habitants palestiniens. Néanmoins, je dois admettre que tous ces efforts sont encore bien en déca des véritables besoins de la ville. J’ai également adressé des messages aux ministres des pays influents pour attirer leur attention sur la situation explosive qui prévaut à al-Qods. Sur un autre plan, l’OCI attache une importance spéciale à l’unité, la sécurité et la stabilité du Soudan. Ce pays s’apprête à entrer dans une phase décisive avec le référendum sur le Sud Soudan et le processus de paix au Darfour. L’OCI est résolument attachée à l’unité du Soudan et espère que le peuple soudanais sortira de la situation actuelle encore plus uni et plus prospère. L’OCI réitère par ailleurs son appui sans réserve à l’unité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de la Bosnie-Herzégovine, à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues. L’OCI condamne les appels récents à la sécession qui ont émané d’une partie de la Bosnie-Herzégovine et considère ces déclarations intempestives comme une menace à la paix et à la stabilité en Bosnie-Herzégovine et dans toute la région. Messieurs les ministres, Excellences Mesdames et Messieurs Dans trois mois, et plus précisément le 7 décembre 2010, l’OCI commémorera le 5ème anniversaire du sommet de la Mecque, qui avait marqué un jalon réellement extraordinaire dans les annales de notre Organisation. Ce Sommet nous a en effet donné de nouvelles perspectives d’avenir et élaboré une feuille de route détaillée et assortie d’un calendrier précis pour construire une Oummah unie, prospère et tournée vers le progrès. Le programme d’action décennal est la voie du salut. Il constitue notre modus operandi. C’est la clé qui nous permettra de sortir de l’ornière et de la situation faiblesse pathologique où nous nous sommes enlisés, pour rêver d’un lendemain prometteur et fait de solidarité, de bien être et de prospérité pour tous nos peuples. Nous sommes heureux de voir que ce programme nous a déjà permis de développer un nouvel esprit de dynamisme et qu’il nous a ouvert de vastes horizons et beaucoup des possibilités et d’opportunités. Au fil de ces cinq dernières années, les indicateurs relatifs à la mise en œuvre de la Vision du Sommet de Makkah ont de quoi nous inspirer un certain optimisme. De son côté, l’OCI, qui reste fidèle à son mandat, a réussi à remplir la quasi-totalité de ses obligations telles qu’énumérées par le PAD. Le point d’orgue de ces obligations, c’est l’adoption de la nouvelle Charte, la mise à niveau de l’Académie du fiqh et l’élargissement de son mandat et de son champ de compétence. La rédaction du projet de statut d’une commission permanente et indépendante de l’OCI pour les droits de l’homme a été pour ainsi dire entièrement parachevée et la mise à niveau du Fonds de solidarité islamique est maintenant bouclée. Il y a quelques mois, une organisation pour le développement des femmes dans les Etats membres de l’OCI a vu le jour. J’aimerais à cet égard inviter tous les Etats membres à ratifier leur statut de cette nouvelle Organisation. Pour mieux apprécier les progrès accomplis dans la mise en œuvre du PAD, un bilan provisoire à mi-parcours s’avère impératif. A cet égard, j’aimerais rappeler que la 3ème session du CMAE, réunie à Damas, Syrie, en 2009, avait adopté une résolution préconisant textuellement d’organiser une réunion à mi-parcours en 2010 durant les sessions ordinaires des comités permanents de l’OCI (COMIAC, COMCEC, COMSTECH) en vue de prendre les mesures pratiques jugées nécessaires pour suivre efficacement et en temps réel le processus d’exécution du programme. Messieurs les ministres, Excellences Mesdames et Messieurs Vous vous rappelez tous, certes, que la Cour Internationale de Justice (CIJ) avait émis le 22 juillet 2010 un avis consultatif indiquant que la proclamation de l’indépendance de Kosovo ne violait pas le Droit international. Les pays ayant reconnu l’indépendance du Kosovo sont jusqu’ici un peu plus de 70 Etats. Depuis la promulgation de l’avis consultatif, j’ai reçu des requêtes du gouvernement du Kosovo exhortant les Etats membres de l’OCI à reconnaitre l’indépendance de leur pays, une indépendance qu’ils ont arrachée au prix d’un long et âpre combat et après avoir subi de lourdes pertes en vie humaine. La plupart des pays européens ont déjà reconnu l’indépendance du Kosovo. En soumettant cette question à votre appréciation, j’avais simplement voulu faire passer le message et m’acquitter de mon devoir. Avant de conclure, j’aimerais remercier tous les Etats membres et en particulier le groupe de l’OCI à New York pour avoir réduit la taille du projet de communiqué final de cette année. Nous sommes décidés à continuer à travailler pour rendre nos réunions ministérielles et nos communiqués finaux de plus en plus efficaces. Pour finir, permettez-moi de dire que nous nous sommes battus au cours de ces quelques années afin d’engranger les bons résultats grâce à notre action commune et concertée. Je suis confiant que nous garderons le cap et ferons preuve de la même détermination et de la même abnégation pour défendre nos droits et nos causes à l’avenir. Avec la grâce de Dieu, nous pourrons assurément relever le défi.

Autre Presse

No press releases assigned to this case yet.

Le Secrétariat Général tient une visioconférence avec les recteurs des Universités de l’OCI pour examiner l’impact de la pandémie du COVID-19


Le Fonds de solidarité islamique de l'Organisation de la coopération islamique accorde au premier groupe des PMA, une subvention financière urgente pour faire face à la crise de Covid-19


Al-Othaimeen: les agences de presse des pays membres de l’OCI réfutent les fausses nouvelles sur la pandémie de coronavirus


En continuation des efforts de l'OCI face à la pandémie du nouveau Coronavirus, le Fonds de solidarité islamique engage des procédures pour l'octroi d'une subvention financière urgente aux pays membres les moins avancés


Communique Final de la Réunion Extraordinaire par Visioconférence du Comité Exécutif de l’OCI tenue au Niveau des Ministres des Affaires Etrangères sur les Incidences du Nouveau Coronavirus (covid-19) et la Riposte Collective a cette Pandémie


Les ministres des Affaires étrangères membres du Comité exécutif : le renforcement des procédures nationales des Etats de l’OCI pour atténuer les conséquences de l’épidémie du coronavirus


L'OCI refuse le ciblage des musulmans par certains milieux en Inde à la lumière de la crise de la pandémie de Coronavirus


Al-Othaimeen appelle à l’observance des principes de l’éthique applicable en matière de protection contre les fléaux et d’auto-immunisation pour lutter contre la pandémie du coronavirus


Al-Othaimeen s’adresse à la Conférence internationale de l’Académie internationale du Fiqh islamique sur les dispositions relatives à la propagation de la pandémie du coronavirus


DECLARATION ISSUE DE LA RÉUNION EXTRAORDINAIRE DU COMITÉ DE PILOTAGE DE L’OCI SUR LA SANTÉ CONCERNANT LA PANDÉMIE DU COVID-19


Al-Othaimeen convoque une réunion virtuelle d’urgence sur le nouveau coronavirus pour une action collective face à la pandémie


L’OCI ne ménage aucun effort aux fins une d’une coopération réussie dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus