Date: 06/06/2023
L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) commémore l’anniversaire de la Naksa qui intervient le 5 juin de chaque année. En ce jour de l’année 1967, Israël, la puissance occupante, avait mené une agression militaire et occupé des territoires palestiniens et arabes, dont les répercussions se font toujours sentir à travers les crimes et les politiques de déplacement forcé, de nettoyage ethnique, de construction de colonies, de confiscation de terres, de démolition de maisons et de déni des droits légitimes du peuple palestinien.
L’anniversaire de la Naksa coïncide cette année avec l’escalade des crimes perpétrés par l’occupation israélienne, de son agression et de ses exactions systématiques, en pratiquant le terrorisme d’État organisé, les crimes contre l’humanité, l’agression brutale contre le peuple palestinien, sa terre et ses lieux saints, les politiques de judaïsation de la ville d’Al-Qods et la modification de ses caractéristiques géographiques et démographiques, outre les tentatives de modifier le statut historique et juridique de la sainte mosquée Al-Aqsa, en violation flagrante des principes du droit international et de la Charte des Nations unies et de ses résolutions pertinentes.
Tout en rendant hommage au peuple palestinien pour sa résilience et en exprimant son appui sans faille à son juste combat sous toutes ses formes pour défendre sa terre et ses lieux saints, l’OCI affirme que les crimes israéliens sont imprescriptibles et que la politique de changement des faits sur le terrain ne pourra pas vraiment se produire, n’aura aucune légitimité et n’ébranlera nullement la détermination du peuple palestinien à poursuivre sa juste lutte vers la réalisation de ses aspirations et de ses droits légitimes.
En cette circonstance, l’OCI réaffirme la responsabilité qui incombe à la Communauté internationale de remédier à cette injustice historique à l’encontre du peuple palestinien, en mettant fin à l’occupation colonialiste israélienne et en mettant en œuvre les résolutions pertinentes de l’ONU, afin qu’il puisse recouvrer ses droits légitimes, au premier rang desquels figurent le droit au retour, à l’autodétermination et à la création de son État indépendant sur la base des frontières du 4 juin 1967, avec comme capitale Al-Qods Al-Charif.
Aussi, l’OCI insiste-t-elle sur la nécessité pour la Communauté internationale de poursuivre ses efforts politiques et juridiques, de s’engager en faveur du respect de l’état de droit international et de droit international humanitaire et d’appliquer les résolutions de la légitimité internationale pertinentes qui confirment les droits nationaux légitimes du peuple palestinien.