Date: 17/03/2023
En marge de la 49ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’OCI, qui se tient en ce moment à Nouakchott, République islamique de Mauritanie, le Comité ministériel ad hoc de l'OCI sur la reddition de comptes pour les violations des droits humains à l’égard des Rohingyas a tenu, ce vendredi 17 mars, une réunion à composition non limitée sous la présidence de M. Dawda Jallow, Procureur général et Ministre de la justice de la République de Gambie.
Au cours de cette réunion, le président du Comité a donné un exposé sur les derniers développements concernant l'action intentée contre le Myanmar devant la Cour internationale de justice (CIJ) au sujet des Rohingyas.
Le Secrétaire général de l'OCI, M. Hussein Brahim Taha, s'est adressé au Comité ministériel avec un discours où il a réaffirmé la position ferme de l'Organisation en soutien aux Rohingyas. Il a de nouveau appelé le Myanmar à assurer leur sûreté et leur sécurité, reconnaître leurs droits fondamentaux, y compris le droit à la citoyenneté, et mettre en place les conditions permettant le retour volontaire, sûr, digne et durable des réfugiés Rohingyas et des personnes déplacées dans leur pays d'origine.
Hissein Brahim Taha a également indiqué que l'Organisation poursuivra ses efforts pour mobiliser le soutien international afin de trouver une solution durable à cette crise complexe et défendre les droits et les intérêts des Rohingyas. Elle s’attellera en outre, a-t-il dit, à renforcer le dialogue et la coopération avec les principaux acteurs internationaux pour s’attaquer aux causes sous-jacentes de cette crise.
Les participants à la réunion ministérielle ont exhorté le Myanmar à s'attaquer aux causes sous-jacentes de ce conflit, à rétablir les musulmans Rohingyas dans leursdroits légitimes, à se conformer pleinement à l'ordonnance de la CIJ et à prendre toutes les mesures pour prévenir les actes de génocide à leur encontre.
Les participants ont, par ailleurs, salué les généreuses contributions du Royaume d'Arabie saoudite et de laRépublique populaire du Bangladesh au compte spécial ouvert pour couvrir les frais de l’action en justice contre le Myanmar.