Date: 24/08/2020
Le Secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), le Dr. Yousef Al-Othaimeen, a réaffirmé que la question de la Palestine et d’Al-Qods est la question centrale de l’OCI et la source de son unité, de sa force, de son action islamique commune et qu’elle fait le consensus au niveau des États membres et centralise leur effort commun visant à mettre un terme à l’occupation israélienne et garantir les droits légitimes du peuple palestinien.
Le Secrétaire général a confirmé qu'il avait mené de nombreuses consultations qui lui ont permis de conclure que l'Initiative de paix arabe de 2002, avec tous ses composants et leur enchaînement naturel, telle qu'adoptée par les différents Sommets islamiques et conseils successifs des ministres des Affaires étrangères, constitue un choix stratégique, une opportunité historique et une référence commune sur laquelle doit se fonder une solution pacifique juste et globale au conflit israélo-arabe.
Le Secrétaire général a affirmé que l'OCI reste attachée à la paix et au choix stratégique fondé sur le droit international, les résolutions de légalité internationale, l'Initiative de paix arabe et la vision de la solution à deux États. Il a souligné que le processus de paix est un ensemble indivisible et que la normalisation des relations entre les États membres de l'OCI et la puissance occupante israélienne ne sera réalisée qu'après la fin définitive de l'occupation israélienne des terres arabes et palestiniennes occupées depuis 1967, y compris Al-Qods, avec Jérusalem-Est pour capitale, affirmant le soutien à tous les efforts pour permettre au peuple palestinien d'exercer ses droits nationaux inaliénables, y compris le droit au retour, à l'autodétermination et à la création de son État indépendant et souverain aux frontières du 4 juin 1967.
Le Secrétaire général a également affirmé l'illégalité de toute mesure unilatérale israélienne visant à annexer des terres palestiniennes et à construire des colonies visant à changer la situation politique et juridique sur le territoire palestinien sous occupation israélienne et à saper la solution à deux États, rappelant les résolutions prises par le récent Sommet islamique et le Comité exécutif de l'OCI au niveau des ministres des Affaires étrangères sur le rejet de toute mesure affectant le statu quo historique, juridique ou politique de Jérusalem-Est. Il a également rejeté le plan israélien d'annexion de certaines parties du territoire palestinien occupé, lequel saperait les chances de paix fondée sur la solution à deux États, notant dans le même ordre d’idées que les États membres apprécient tout effort visant à mettre fin à ces mesures unilatérales.